L'antisarkozysme vainqueur de la présidentielle !

Publié le par A.N.A.N.S. 29

Les Sarkozystes ont du mal à admettre qu’autant d’électeurs aient pu céder aux discours populistes et voir en Hollande la stature d’un Chef d’Etat. Affairés à exposer le bilan et l’action de Nicolas Sarkozy, à relayer le projet de la France Forte, nous accorderons peu d’intérêt au tournant du Bourget ; ne retenant que la taxation farfelue à 75 %. Pourtant, le marqueur central de la campagne se trouvait là dans les regards admiratifs des premiers rangs : ce jour-là le candidat socialiste a levé les derniers doutes qui subsistaient dans son camp sur sa présidentialité. Dès lors, les éléphants feront bloc. Cette unité de circonstance a servi l’élection de François Hollande, mais donne au lendemain du scrutin ses premiers signes de faiblesse.

Le débat d’entre-deux tours laissera peu de place à un échange projet contre-projet. L’anaphore ridicule qui nous fera rire sur le moment s’avèrera l’uppercut fatal de la rencontre. Les médias qui ont décidé depuis des mois que François Hollande sera le nouveau Président de la république le déclarent sans surprise vainqueur. Pour la première fois, je doute, mais il ne faut pas le laisser paraître.

Réunion après réunion de l’ANANS, j’ai appelé à une large mobilisation finistérienne pour rendre justice au bilan et à l’action du Président-candidat et contrer l’antisarkozysme primaire savamment entretenu depuis le début du quinquennat. Le résultat des urnes montre qu’elle trouva peu d’écho dans un département à dominante rose, y compris désormais en ruralité.

Trouvant de nombreuses analogies avec le rendez-vous électoral de 1981, au cours des soirées que j’ai eu le privilège et le bonheur d’animer, j’ai mis en garde contre la portée des promesses démagogiques en période d’incertitudes et de craintes économiques dans le souci d’éviter à la France des lendemains difficiles (comme en 1983). A l’époque, les Français disaient vouloir en finir de l’égide de la droite…

Les sarkozystes ne veulent, et ne peuvent concevoir, le retrait politique de Nicolas Sarkozy ; lui qui a tant donné ; lui qui depuis des années, vie aux services de ses compatriotes, au service de la France. Le style a heurté. Le pays est resté plus conservateur qu’il ne veut bien le reconnaître. Regardez les collectivités locales, elles ont refusé de revoir leur pratique. Avec Hollande, elles retrouvent le temps de l’insouciance.

Le bilan du quinquennat 2007-2012 beaucoup le reconnaissent, de plus en plus au fil des jours, est bon au regard du chemin parcouru et des circonstances économiques particulières qui l’ont impacté. Nul doute, que nombreux seront les Français qui reconnaitront les qualités du Président Sarkozy ; le ton a déjà changé dans la presse qui l’a vilipendé sans se soucier des conséquences. L’histoire n’est pas loin de reconnaître qu’une erreur vient d’être commise. Chaque geste de Hollande va désormais être épié ; les faux-pas commentés malgré la sentinelle Treviewler.

La France vient de perdre momentanément un grand homme politique. Les sarkozystes sont orphelins, mais le combat d’idées aux services des français pour le triomphe d'une France Forte se poursuit. Pour cela, nous aurons besoin d’un nombre appréciable de député élu le 17 juin 2012. Aussi, j’invite tous ceux qui déplorent l’élection de François Hollande à rejoindre les équipes UMP aux côtés des candidats investis.

L'action continue, car nous sommes la droite décomplexée qui va de l'avant. Nous sommes la génération Sarkozy qui refuse la fatalité, l'attentisme et l'immobilisme, la complaisance et l'assistanat, fortement attachée aux valeurs républicaines, à la valeur travail, à la reconnaissance au mérite...

Merci Monsieur Sarkozy !

Ghislaine Bourland,
Vice-présidente départementale A.N.A.N.S.

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